Au cours du premier semestre 2016, le nombre de vols de vélos à Malines a augmenté de 45 % par rapport à la même période en 2015. Il s’agit là d’un sujet très sensible pour la population, compte tenu de l’usage croissant des vélos et du prix souvent élevé des vélos électriques. Les mesures de prévention (comme graver les vélos) ne se sont pas avérées concluantes.
La ville de Malines, la commune de Willebroek et la police locale Malines-Willebroek ont ainsi décidé, avec le concours d’Arco Information, de lancer un projet pilote en novembre 2016, destiné à réduire le nombre croissant de vols de vélos. L’objectif consiste non seulement à arrêter les voleurs, mais aussi à les dissuader de commettre leurs forfaits compte tenu des risques désormais plus importants d’être interpellés.
Ce projet repose sur l’utilisation de ‘balises’, c’est-à-dire de petits émetteurs discrets et difficiles à enlever. Afin de les rendre difficilement repérables, ces dispositifs peuvent être installés à divers endroits sur le vélo. La ville, la commune et la police ont également fait le choix d’installer en plus des ‘localisateurs’ à d’innombrables endroits. Les localisateurs sont des appareils qui captent et transmettent des signaux d’émetteurs.
Toutefois, il existe aussi un panel d’autres outils permettant de retrouver le vélo (des caméras, par exemple) et d’identifier les auteurs. Les voitures de patrouille de la police sont en outre équipées elles aussi de ‘localisateurs’. Si le dispositif localise un vélo volé, la police se rend immédiatement sur place afin d’intercepter le cycliste. Si le vélo volé se trouve dans une fourgonnette, la caméra repère le propriétaire du véhicule grâce à la reconnaissance des plaques d’immatriculation.
Des « vélos appâts » sont par ailleurs également disposés à divers endroits dans le but de prendre les auteurs en flagrant délit. Les données sont enregistrées sur les systèmes Arco dans la plateforme cloud d’Arco sur la base du système Doma, lequel gère les processus administratifs et opérationnels.
Aspect administratif :
Aspect opérationnel :
L’application est parfaitement conforme à la législation ; les propriétaires de vélo signent une convention respectant scrupuleusement les données relatives à la vie privée. Cette application Smart City connaît déjà un franc succès : 4 200 habitants l’ont aussitôt téléchargée. Objectif ? Étendre son utilisation à d’autres communes et zones de police. Les services de l’application Smart City dépassent en effet la simple détection de vols de vélos. L’application s’impose en véritable acteur de l’« Internet des objets ».